Toute l’œuvre d’Arcand ou presque se retrouve dans La chute de l’empire américain. Son regard à la fois amusé et critique, la participation de certains de ses amis, l’omniprésence de la ville, une tonne de références directes à son répertoire, un discours militant qui ne l’a jamais quitté bref, tout Arcand en 127 minutes." Charles-Henri Ramond, Lachute de l'empire américain par Alexandre Adler aux éditions Grasset et fasquelle. « L'élection de Donald Trump envoie un message définitif à l'establishment américain. L'expulsion des loyalistes en 1780 avait signifié le caractère irréconcili DansLa chute de l’empire américain, Denys Arcand nous offre un scénario puissant, intelligent et engagé. Les réflexions des différents personnages face à l’argent et à la pauvreté sont des questionnements modernes que tous les êtres humains devraient se poser. Pierre-Paul vole cet argent, mais son seul et unique désir, c’est de Ilse retrouve seul avec deux énormes sacs de sport bourrés de billets. Des millions de dollars. Le pouvoir irrésistible de l’argent va bousculer ses valeurs altruistes et mettre sur sa route une escort girl envoûtante, un ex-taulard perspicace et un avocat d’affaires roublard. Après "L_e Déclin de l’Empire Américain"_ (1986) et Filmde Denys Arcand avec Alexandre Landry, Maripier Morin, Maxim Roy : toutes les infos essentielles, la critique Télérama, Passionnéde musique classique, en 2015, il a aussi mis en scène, l'opéra Zémire et Azor. Après le Déclin de l'Empire américain et Les Invasions Barbares, La Chute de l'Empire américain constitue le troisième volet de sa trilogie sur la 2m9S. Le sommaire de l’émission Banc d'Essai Une lecture en accélérée de quelques sorties de la semaine Gentlemen Cambrioleurs, Zwingli, L'Apollon de Gaza, Companeros. Lire plus Lire moins La Chute de l'Empire Américain Denys Arcand nʹy va pas par le dos de la cuillère, et signe une comédie qui lorgne sur le polar, la romance, la satire poltique, un film très ironique sur le mode du " tous pourris ". Aujourdʹhui on ne pense quʹau fric. On a oublié tout le reste. N'oubliez pas pour le coup d'écouter le phoner enregistré par Rafael Wolf avec le cinéaste. Lire plus Lire moins Tel Aviv on fire Salam, un jeune palestinien de Jérusalem, devient sur un malentendu scénariste du feuilleton arabe à succès Tel Aviv on Fire. Mais pour que Assi, lʹofficier israélien qui lʹarrête tous les matins au check point lui fiche la paix, Salam va devoir imposer à la production le scénario imaginé par lʹofficier. Une comédie savoureuse qui se joue à plusieurs niveaux avec une vraie note dʹespoir sur lʹenvie dʹen finir avec ce conflit israélo-palestinien. Sameh Zoabi répond aux questions posées par Fifi lors d'un entretien enregistré pendant les Rdv UniFrance à Paris en janvier. Lire plus Lire moins Coin CulteDragged Across Concrete Rafael Wolf décortique ce polar bien trash inédit en salles de S Craig Zahler avec Mel Gibson et Vince Vaughn. Lire plus Lire moins Les Twitwits à Fifi Dans la micro kornik qui micro kritik les sorties de la semaine prochaine Tel Aviv on fire, Chamboultout, Mon Inconnue. Lire plus Lire moins Témoin d’un braquage raté, un docteur en philosophie qui gagne sa vie comme coursier se retrouve avec deux sacs pleins d’argent. Tiraillé entre sa nature altruiste et son désir de profiter de l’existence, le voilà plongé en plein dilemme moral et éthique. La prémisse policière de ce nouvel opus ramène Denys Arcand à ses premières fictions, mais la culture du protagoniste ancre le film dans la seconde partie de son œuvre. Le film exsude un réel bonheur de raconter une histoire bien ficelée. Énergique, la réalisation maintient un rythme tendu. Quant au trio dépareillé Landry-Morin-Girard », il affiche une chimie délicieuse. D’une érudition souvent hilarante, les dialogues se font parfois didactiques. Le dénouement longuet est racheté par la finale émouvante, à l’instar de la poignée de plans qui closent le film. Un beau cru. Notre critique complète Horaire en salles 14h00 , le 20 février 2019 Denys Arcand a depuis toujours cette habitude étrange d'entasser des petits papiers dans une grande chemise cartonnée. Des idées jetées sur une feuille, des articles ou des photos découpées dans un journal… "Des événements qui m'ont interpellé et qui titillent un coin de mon cerveau", précise-t-il. Comme ce braquage sanglant, en plein après-midi à Montréal, qui a vu deux jeunes tuer trois personnes dans un magasin qui servait de banque à un réseau de aussi - "La laïcité, une querelle française", la chronique d'Anne Sinclair"J'ai été sidéré par cet accès de violence, avoue le cinéaste. J'ai voulu comprendre. J'ai appelé un commissaire que je connaissais et qui se retrouvait à gérer l'affaire. Il m'a tout expliqué le trafic de stupéfiants géré par les gangs, la brutalité des voyous, le travail des enquêteurs… J'ai pris des notes que j'ai mises dans mon fameux dossier en attendant de savoir quoi en faire."Critique tendre et ironique de la société canadienneQuelques mois plus tard, sur un terrain de golf, le cinéaste québécois est intrigué par un joueur qui lui raconte que lui aussi va souvent à Cannes. Pas pour le festival, mais pour des affaires à Monaco l'homme blanchit l'argent de gros clients. "Là, ça a fait tilt dans ma tête. Et si un braqueur demandait à un spécialiste de la finance de gérer l'évasion fiscale de son magot?" Dans La Chute de l'empire américain, le réalisateur de 77 ans imagine donc les mésaventures truculentes d'un livreur qui récupère les sacs pleins de billets d'un braquage raté et fait appel à un ex-taulard reconverti dans le droit pour l'aider, alors que la police est sur les dents. L'occasion de s'offrir une cure de jouvence en renouant avec le genre qui a marqué des débuts. "Mes premiers films, dans les années 1970, étaient des thrillers. C'est formidable de pouvoir jouer avec les codes tout en en faisant quelque chose de personnel."On retrouve donc la critique, à la fois tendre et ironique, d'une société canadienne qui ne pense plus à sa vie sexuelle, comme dans Le Déclin de l'empire américain 1986, ou à la mort, comme dans Les Invasions barbares 2003, mais est obsédée par le désir de s'enrichir. Contrairement à son auteur, qui a toujours refusé, par amour, les propositions juteuses de Hollywood. "Je ne condamne pas l'argent, il peut faire le bonheur, reconnaît-il. Mais je suis triste de voir qu'il est devenu la valeur dominante. L'intelligence ne veut plus rien dire, elle est même plutôt considérée comme un handicap.""Je crois que le fait de pouvoir se rendre facilement aux États-Unis nous a préservés du rêve américain"C'est ce que dit son personnage principal dans une scène d'ouverture hilarante. C'est sans doute aussi pourquoi il a choisi une jeune femme qui s'est fait connaître grâce à la télé-réalité Maripier Morin pour incarner son héroïne. Et qu'il martèle dans son film, à coups de dialogues mordants et grâce à des personnages bien dessinés, que l'altruisme reste Arcand ne trouve pas beaucoup de circonstances atténuantes à ce continent nord-américain qui sombre toujours un peu plus dans la violence et l'égocentrisme. Se relèvera-t-il de sa chute? "Il faut espérer que le grand froid l'empêchera de gangrener mon pays, où il fait encore bon vivre malgré quelques erreurs du gouvernement. Je crois que le fait de pouvoir se rendre facilement aux États-Unis nous a préservés du rêve américain." Lycéen, le jeune Québécois s'entassait avec ses copains dans un combi Volkswagen pour aller voir des films à New York. Il y voyait les clochards dans les rues, l'ostracisme vis-à-vis des Afro-Américains, la brutalité policière. "On ne peut rien attendre de bon d'un pays où les gens se baladent avec des armes. Nous, on porte des doudounes. Ça garde le cœur au chaud."La Chute de l'empire américain ***De Denys Arcand, avec Alexandre Landry, Maripier Morin, Rémy Girard. 2h10. • Film de Denys Arcand • • Au cinéma le 20-02-2019 • • Musique originale composée par Mathieu Lussier, Louis Dufort Mathieu Lussier, Louis Dufort Voir le film Vos commentaires Mathieu Lussier et Louis Dufort font la rencontre de Denys Arcand sur cette comédie policière québécoise. [© Texte Cinezik] • Voir le film avec JustWatch Autour de cette BO Quelles musiques dans les films sortis le 20 février 2019 ? • Le Film Réalisé par Denys Arcand Sortie au cinéma 20-02-2019 France - 28-06-2018 Québec Voir le film avec JustWatch Quebec Calendrier des Films & Séries Mathieu Lussier, Louis Dufort Vos avis Dès aujourd'hui, vous pouvez voir Maripier Morin pour la première fois au grand écran, dans le film La chute de l'empire américain de Denys Arcand. Elle y incarne une escorte de luxe qui croise sur son chemin un livreur qui a mis la main sur un énorme butin illé ce rôle, Maripier Morin a complètement séduit les critiques. Voyez ici ce que les professionnels ont pensé de sa première performance au ciné dans le cadre de la tournée promotionnelle pour ce film, Maripier Morin nous a raconté avec beaucoup d'humour comment une scène osée, tournée avec le comédien Alexandre Landry, lui a donné du fil à dit  La scène de sexe, j'étais terrorisée, je ne voulais pas la faire. Alexandre lui, il a fait plein de scènes de sexe. Il a fait un film qui s'appelle Au temps de la guerre civile. Il faisait un homosexuel là -dedans et il avait plein de scènes hardcores de sexe. Il joue dans Cheval-Serpent, il a fait plein d'affaires... Lui, une scène de sexe, ça ne lui fout rien. Mais moi j'étais paniquée, paniquée, paniquée. Je me demandais c'est quoi les sons qui allaient sortir, comment j'allais faire ça. Alex me regardait et il trouvait ça drôle de me voir angoissée. »Pendant le tournage, Maripier explique qu'elle ne pouvait pas regarder dans les yeux son partenaire de jeu, au risque d'éclater de rire ou de  La costumière et Alexandre ont eu l'idée de mettre ses lunettes dans le congélateur, pour faire comme s'il avait super chaud et qu'il avait de la brume dans ses lunettes. Quand la scène commençait, que j'étais à genou avec le condom, je le regardais lui et il avait les lunettes bien frostées et je ne voyais pas ses yeux. Ça ajoutait du comique à la scène. »Le résultat est effectivement plutôt drôle et ré nouvelle comédienne nous a aussi dit avoir perdu le fil complètement lors de sa première journée de tournage, alors qu'elle regardait en pâmoison Rémy Girard et Pierre Curzi jouer à ses côtés.  Je suis comme sortie de mon corps en me disant "sont bons, sont bons" puis, à un moment donné, il y a eu un gros silence et tout le monde me regarde... c'était mon bout. Denys m'a dit "là Maripier, c'est ta première journée de tournage, je t'ai donné une réplique, ça serait l'fun que tu me la rentres." »Le film La chute de l'empire américain est présenté dans 77 salles au Québec, dès ce jeudi 28 juin.

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