RT@JulienBargeton: Fin de l’abondance, de l’évidence, de l’insouciance : au-delà du rythme ternaire, sa beauté formelle, le discours du Président fixe un cap, une vision. La politique c’est dire ce qu’on voit et se confronter au réel. Gravité, pessimisme de la raison et optimisme de la volonté. 24 Aug 2022 19:19:50
RT@JulienBargeton: Fin de l’abondance, de l’évidence, de l’insouciance : au-delà du rythme ternaire, sa beauté formelle, le discours du Président fixe un cap, une vision. La politique c’est dire ce qu’on voit et se confronter au réel. Gravité, pessimisme de la raison et optimisme de la volonté. 25 Aug 2022 09:42:55
Le pessimisme est d’humeur ; l’optimisme est de volonté”, disait Alain. Et si cette réflexion philosophique était vraie ? Voici 4 pensées à adopter dès le matin au réveil pour (re)trouver le sourire pour la journée. Depuis trois décennies, la France est championne d’Europe et quasiment championne du monde du pessimisme ! Le dernier baromètre Ipsos « What
Avecune avant-garde de l’optimisme qui réunit 50 décideurs résolus à améliorer le climat dans notre pays. Avec la mobilisation d’experts de la psychologie positive et de l’optimisme. Et avec une association forte, en lien avec la Ligue des Optimistes de France pour permettre à chacun de relayer l’optimisme dans sa région.
Dès que se pose le problème de la volonté, de la décision, des raisons ou du choix de l'action, la science humaine n'est d'aucun secours. N ous avons plus de force que de volonté ; et c’est souvent pour nous excuser à nous-mêmes que nous
Monprincipe, c'est que la volonté des psychologues antérieurs est une généralisation injustifiée, que cette volonté n'existe pas, qu'au lieu de concevoir les expressions diverses d'une volonté
nJ9ebax. Arthur avait rarement de pauses pendant la journée, où les répétitions faisaient également office de représentation vu que les gens qui passaient ne pouvaient s'empêcher de s'arrêter, de regarder, et souvent d'aller parler à Dom, le gérant de la troupe ambulante, pour les féliciter, leur demander une carte ou encore mieux leur donner de l'argent. Arthur n'aimait pas spécialement ça - il estimait qu'il fallait une certaine magie lors d'une représentation, ce qu'il n'y avait pas quand les gens passaient juste comme ça. Une représentation nécessitait des chaises, un ciel noir, une lune assez forte pour éclairer la piste - en fait, la place de l'opéra qui faisait office de piste. En bref, Arthur aimait être dans les conditions du théâtre classique. Pour un mi-tzigane complètement barré, c'était assez drôle, mais il était très imprévisible. Il estimait que le cirque comme il l'entendait - donc, des acrobates, et pas de clowns, et pas de petites japonaises de sept ans se tordant dans tous les sens - devait avoir une profonde tendresse doublée de la violence de la beauté, et de ces corps qui subissent malgré tout la pression de leur poids, et du contact des agrès. Bref, ce jour-là était un moment de pause total parce que le fil qui soutenait le trapèze de Roman avait cassé. Ils l'avaient réparé bien vite, mais c'était signe de malchance pour toute la journée, un peu comme porter du vert au théâtre. C'était bien sur plus une tradition qu'une superstition. Arthur était amoureux du cirque, aurait pu vivre sur un tissu ou un trapèze, ou sur les deux mains, etc., mais il n'était pas contre ce petit jour de repos. Il avait beau avoir un corps musclé et entrainé, il avait ses limites. Les traces de brulure sur ses jambes ou dans son dos le prouvaient. Il n'avait pas mal, non, mais il y avait des moments où il fallait admettre que pour préserver son corps, il faut faire des pauses. Bref, il avait donc décidé qu'il visiterait Sydney, puisqu'il était là depuis un mois et ne connaissait que la place de l'Opéra, la mer pour faire du surf! et la toute petite zone où se situaient les caravanes du cirque. Comme il faisait beau il tomba rapidement sur le parc et décida de s'y poser, du moins un temps. Son éternel sourire aux lèvres il pénétra dans l'enceinte du parc, ravi, il fallait l'avouer, de retrouver un peu de végétation. Il était tzigane, il ne faut pas l'oublier! Ces gens là vivent dans et pour la nature. Ce qui n'empêchait pas qu'il alluma une cigarette en s'asseyant dans l'herbe. C'était un vilain signe de la civilisation sédentaire qui l'avait contaminé. Il fumait. Beaucoup trop. Mais bon, il aimait le contact du tabac, il aimait la beauté des volutes de fumée, et la voix légèrement rauque que ça fabriquait, un peu à la Tom Waits, même s'il aurait fallu attendre cinquante ans de clopage acharné pour obtenir la même voix que Waits qu'il fut assis, l'envie de se relever pour faire saltos et équilibre le prit. Il était accro à son métier. Il aurait pu passer sa vie dans le cirque, et ne parler qu'une fois de temps en temps au public - faux. Il avait terriblement besoin de parler, de rencontrer des gens, de gambadiller dans la nature. Mais enfin, c'est beau de rêver et d'idéaliser les choses, alors chut trente secondes, laissez-le vivre dans le rêve. Ce fut au moment où il se débattait violemment mais intérieurement, heureusement, clope à la bouche, contre son envie obsédée de cirque qu'il entendit Mary-Anne chanter. Sans doute, il n'aurait pas du, et ce début de chanson n'était dédié à personne d'autre qu'elle même, comme un récit très personnel ou un bout de journal intime, mais enfin, la voix et les paroles accrochèrent son oreille, ce qui le détourna momentanément de son envie de cirque. Il se tourna donc vers la voix, et découvrit la jolie petite blonde d'où elle venait. Pile au moment où elle déchirait la feuille sur laquelle elle avait vraisemblablement écrit les paroles. Il fronça les sourcils, hésita un instant, puis, après avoir écrasé sa clope - un peu de respect à l'égard des voix des chanteurs - il s'approcha d'elle à quatre pattes oui, Arthur fait partie des gens qui peuvent faire ça sans avoir l'air bizarre ni rien. Une fois arrivé à sa hauteur, il s'assit en tailleur, et la considéra sans rien dire, le visage neutre. Encore une fois, Arthur était quelqu'un qui observait les gens intensément, pour savoir, pour connaitre ou apprivoiser. Et puis, il avait des grands yeux bleus adéquats à ce genre de pratique - de réflexe en fait, puisque c'est ce que c'était devenu avec le temps. Il ramassa la feuille froissée à terre, la leva à hauteur de qu'elle vous a fait, cette feuille?Demanda-t-il avec un air malicieux, n'attendant pas vraiment de réponse. Voyant que la jeune femme ne répondait pas, il reprit son air neutre et par conséquent perdit son sourire. Puis, très sérieusement, après avoir laissé un joli silence s'installer - il aimait les silences remplis, et par conséquent s'arrangeait toujours pour qu'il y en ai dans une conversation. Les silences creux en revanche, et comme pour tout le monde ou la plupart des gens, le gênaient - il ajouta, très sérieux n'était pas vraiment dit comme un ordre, cependant il attendit, comme un gosse qui veut encore une histoire avant de s'endormir. Il était artiste, par conséquent travaillait avec un public, bien que lui-même n'en eut pas vraiment besoin. Une chanteuse travaillait également avec un public, c'était bien joli et mystérieux d'écrire ses chansons dans son coin et de chanter sous la douche ou exclusivement quand on est seul, mais il fallait un contact avec le public. Sans les autres, on ne sait jamais vraiment bien qui on est ou où l'on va. 'Autrui est le médiateur entre Moi et Moi-même', écrivait d'ailleurs Jean Paul Sartre. Pas mal, pour un type qui ne sait pas lire, et à peine écrire. Il eut un léger sourire.
ant. voeu le voeu n'est pas une volonté ... c'est même exactement l'inverse attention à bien distinguer 2 volontés la volonté de suivre, et la volonté d'agir par soi-même. La présente page traite du second cas. Citations La joie s'acquiert. Elle est une attitude de courage. Etre joyeux n'est pas une facilité, c'est une volonté. - Gaston Courtois -> Alain -> Optimisme "Le pessimisme est d'humeur ; l'optimisme est de volonté. Tout homme qui se laisse aller est triste..." - Alain "La quantité de croyance dont quelqu'un a besoin pour se développer, la quantité de stable » auquel il ne veut pas qu'on touche parce qu'il y prend appui, offre une échelle de mesure de sa force ou, pour m'exprimer plus clairement, de sa faiblesse. Il me semble qu'aujourd'hui encore, dans la vieille Europe, la plupart des gens ont besoin du christianisme c'est pourquoi aussi on continue de lui accorder foi. Car l'homme est ainsi fait on peut bien lui avoir réfuté à mille reprises un article de foi, — à supposer qu'il lui soit nécessaire, il continuera toujours à le tenir pour vrai » — conformément à cette célèbre épreuve de force » dont parle la Bible. Quelques-uns ont encore besoin de métaphysique ; mais aussi de cette impétueuse aspiration à la certitude qui se décharge aujourd'hui chez la grande majorité sous une forme scientifique et positiviste, l'aspiration qui veut détenir quelque chose de manière stable alors qu'on se montre, en raison de la chaleur de cette aspiration, plus souple et plus indolent pour ce qui est de la fondation de la certitude cela aussi est encore l'aspiration à un appui, un soutien, bref cet instinct de faiblesse qui, certes, ne crée pas les religions, les métaphysiques, les convictions de toutes sortes, mais les conserve. Autour de tous ces systèmes positivistes se répand en effet la fumée d'un certain assombrissement pessimiste, quelque chose comme de la fatigue, du fatalisme, de la déception, la peur d'une nouvelle déception — ou bien alors de l'étalage de rancœur, de la mauvaise humeur, de l'anarchisme d'exaspération et tout ce qui constitue des symptômes ou des mascarades du sentiment de faiblesse. Même la violence avec laquelle nos contemporains les plus sensés se perdent dans de misérables recoins et réduits, par exemple dans la patriotardise je désigne ainsi ce que l'on nomme en français chauvinisme », en Allemagne allemand » ou dans des professions de foi esthétiques à la manière du naturalisme parisien qui n'extrait et n'expose que la partie de la nature qui suscite le dégoût et l'étonnement à la fois — on se plaît à qualifier aujourd'hui cette partie de vérité vraie — ou dans le nihilisme sur le modèle de Saint-Pétersbourg c'est-à -dire dans la croyance à l'incroyance, et ce jusqu'au martyre, témoigne toujours avant tout du besoin de croyance, d'appui, d'épine dorsale, d'assise... On désire toujours la croyance de la manière la plus vive, on en a toujours besoin de la manière la plus pressante là où l'on manque de volonté car la volonté est, en tant qu'affect du commandement, le signe le plus décisif de la maîtrise de soi et de la force. C'est-à -dire que moins quelqu'un sait commander, plus il désire de manière pressante quelqu'un qui commande, qui commande avec autorité, un dieu, un prince, un État, un médecin, un confesseur, un dogme, une conscience de parti. D'où il faudrait peut-être conclure que les deux religions universelles, le bouddhisme et le christianisme ont pu trouver la raison de leur émergence, et surtout de leur brusque expansion, dans une formidable maladie de la volonté. Et tel fut bien le cas en vérité ces deux religions rencontrèrent une aspiration à un tu dois » poussée à l'absurde à force de maladie de la volonté, culminant dans le désespoir, ces deux religions furent des professeurs de fanatisme à des époques d'avachissement de la volonté et offrirent en cela à d'innombrables personnes un appui, une nouvelle possibilité de vouloir, une jouissance à vouloir. Le fanatisme est en effet l'unique force de volonté » à laquelle puissent être amenés aussi les faibles et les incertains, en tant qu'il est une espèce d'hypnotisation de l'ensemble du système sensible-intellectuel au profit de l'alimentation surabondante hypertrophie d'une unique manière de voir et de sentir qui domine désormais — la chrétien l'appelle sa foi. Là où un homme parvient à la conviction fondamentale, qu'on doit lui commander, il devient croyant » ; à l'inverse, on pourrait penser un plaisir et une force de l'autodétermination, une liberté de la volonté par lesquelles un esprit congédie toute croyance, tout désir de certitude, entraîné qu'il est à se tenir sur des cordes et des possibilités légères et même à danser jusque sur le bord des abîmes. Un tel esprit serait l'esprit libre par excellence". - Friedrich Nietzsche, Le gai savoir 1882, Cinquième livre, §347. Pages connexes Courage Individu Nietzsche
Mal-être, dépression, fatigue morale, burnout, …. Les mots sont variés, les causes aussi, mais les souffrances se présentent comme bien réelles pour certaines personnes qui ont perdu leur emploi. Fait de société, à l’origine de nombreux travaux associant des disciplines aussi diverses que la psychanalyse, la médecine, la sociologie, la philosophie et même l’économie, cette question nous incite à essayer de comprendre un peu mieux ce qui se joue dans ces relations des personnes à leur travail, afin de pouvoir mieux accompagner ceux qui présentent des symptômes caractéristiques de ces états, qui influencent des comportements peu propices au retour rapide en l’apathie à la procrastination, du découragement à l’agressivité, en passant par des affections physiques, les angoisses, les insomnies, etc…., les moments de doute, de découragement, de perte de confiance tendent aussi à fragiliser toutes les relations des personnes concernées, ce qui peut ensuite par ricochet introduire de nouvelles ruptures dans leur vie, et donc de nouveaux doutes…., et une accentuation de la à ce constat plutôt morne et inquiétant, rappelons-nous cependant que de nombreux chefs-d’œuvre ont été créés par des artistes en état de mélancolie » ou maniaco-dépressifs, voire traumatisés par des événements tragiques, réussissant à sublimer leur souffrance à travers l’acte de création… Pour ne citer que quelques exemples Picasso et sa période bleue après le suicide de son ami Carlos Casagemas, Van Gogh qui a peint environ 150 tableaux lorsqu’il était en hôpital psychiatrique en Provence à ce sujet, on peut se référer au recueil de ses passionnantes Lettres à son frère Théo qui relatent de manière significative les humeurs du peintre , Chopin dont la compagnie n’était pas toujours facile, Nietzsche malade toute sa vie et contraint à la solitude et à une forme d’exil régulier dans sa montagne, et plus près de nous Claude Berri, Muriel Robin, etc… Si on ne peut envisager sérieusement d’accompagner chaque personne vers la réalisation d’œuvres d’art, il reste possible de constater que le potentiel créatif surgit aussi dans ces moments de grande détresse et que les artistes ont au moins un point commun la capacité d’être conscient du caractère tragique de la vie un début et une fin quoi qu’il arrive, et des expériences de différents ordres entre les deux, qui vont venir affecter notre sensibilité puisque l’homme n’est pas qu’un être rationnel…. L’historien de l’art, Jean Clair va jusqu’à affirmer Malheureusement, aujourd’hui, la médicalisation de la mélancolie, sa dévaluation sous le vocable de dépression, la manière dont on occulte cette tonalité existentielle fondamentale font que la création est tombée à un état de nullité presque absolue. On tend à nier ou à refouler que, pour créer, il faut se soumettre à des états psychiques extrêmes qui sont en bordure de la mort. » Autrement dit, on nous apprend à fonctionner », à gérer » nos émotions, à montrer notre leadership », notre capacité de résistance » etc., normes comportementales fortement renforcées par certaines pratiques de coaching et de formation, qui tendent à nous faire oublier la part d’ombre et sombre propre à la réalité, à l’existence et les tragédies qui viennent inéluctablement, tôt ou tard, rappeler la fragilité de notre être face à la vie en général… Notre vie parfois nous fait perdre pied et ressentir de la fatigue, du chagrin ou un désintérêt…, quoi de plus normal. Mais quand on craque, c’est qu’on est malade » et qu’il faut nous guérir »…. Vraiment ?Différentes situations et une définition de la souffranceLes personnes dont nous parlons ici, en difficulté face au marché de l’emploi à cause de souffrances ont eu à vivre différentes situations qui s’apparentent la plupart du temps à un échec - un licenciement économique soudain, inenvisagé, qui remet en cause une employabilité si les fonctions exercées auparavant étaient spécifiques et ne trouvent pas d’équivalent dans d’autres structures. Ou si le métier a tout simplement disparu…, ou devient inaccessible sans mobilité géographique- un licenciement pour motif personnel » avec ou sans faute, qui paraît injustifié ou illégitime, ou trop lourd au regard de ce qui est reproché, et qui remet en cause des croyances, des pratiques, tout un fonctionnement » antérieur….- une situation de harcèlement moral ou sexuel dans laquelle l’ascendant pris par le harceleur sur le harcelé laisse un traumatisme et la peur de l’autre- un burnout qui se caractérise par un épuisement général provoquant souvent un sentiment d’impuissance, voire de désespoir- un désintérêt profond pour son travail et sa mission qui a pour conséquence de freiner le développement de la personne et ses capacités d’apprentissage, et qui va ainsi provoquer un ennui, une perte d’énergie, et la disparition du moindre effort pour aller vers l’autre ou pour envisager du mouvement- une expérience de transgression de valeurs personnelles au profit des intérêts de l’entreprise, qui éteint tout sentiment de fierté au profit d’un grand poids de la culpabilité, qui va éveiller l’attente du châtiment, ou l’amertume et le liste de situations difficiles donc, qui font inévitablement émerger de la souffrance…., mot dont la définition mérite d’être éclairée si on veut mieux l’ Tout d’abord, rappelons que souffrance provient d'un mot latin sufferre de sub, sous, et ferre, porter signifiant "supporter" dans le sens d'"être assujetti", ou endurer. L’étymologie nous renvoie donc à la capacité humaine de faire face…. aux difficultés et non à l’écroulement,…- Quant au Larousse, il nous indique que la souffrance est le Fait de souffrir, état prolongé de douleur physique ou morale avoir sa part de souffrance dans l'existence »- Par ailleurs l’OMS nous donne une définition très intéressante La souffrance qualifie un être qui supporte, endure, ou subit une douleur physique et morale, un état de mal-être, c’est-à -dire un sentiment de non-adaptation au monde, d’étrangeté aux êtres et aux choses, d’indifférence douloureuse ».Autrement dit, traiter de la souffrance revient à s’intéresser à des subjectivités…. On ne demande pas à quelqu’un où » il souffre contrairement à la douleur, qui est localisable, mais on lui demande DE QUOI il souffre, ce qui l’incite à parler de sa vie, de ce qu’il supporte… physiquement ou moralement. Et il nous parlera ainsi du sentiment d’échec, de la peur de ne pas être à la hauteur, de sentiments d’humiliation face à certains comportements, de son angoisse permanente, de sa fatigue ou de son usure, de douleurs physiques le dos, sinus,…, de sa honte et de l’évitement du contact des autres à cause d’une impossibilité supposée de dire qu’il ne fonctionne plus » …Ce sont ses fondations qui semblent remises en cause, la solidité de l’ensemble… qui rendent l’individu souffrant incapable d’affronter l’adversité… Mais comme indiqué plus haut, l’adversité fait partie de la dimension tragique de l’existence… dans le sens où tout ne peut nécessairement répondre à ce qu’on avait imaginé, espéré. Soyons même optimiste et affirmons aussi que ces pathologies qu’éveillent en nous les situations d’adversité lourdes révèlent aussi souvent les pathologies des organisations…. ! Et permettent a posteriori si des courageux se lancent…… de revoir des pratiques organisationnelles, managériales, stratégiques,… Mais aussi de prendre conscience de certaines faiblesses aujourd’hui fleurissent plus que jamais les appels à l’empathie, la bienveillance, les qualités relationnelles, … N’y aurait-il pas un sens à ces souffrances qu’il est d’ores et déjà possible d’entrevoir ? On nous a enjoint d’être autonome, injonction que nous nous imposons aussi et que nous percevons comme un idéal souvent…. Mais n’y a-t-il pas un malentendu avec le sens du mot autonomie » ? Dans notre société très individualiste, on confond individuel avec égoïste et utilitariste. Citons Durkheim L’individualisme […] c’est la glorification non du Moi, mais de l’individu en général. Il a pour ressort non l’égoïsme mais la sympathie » Rien n’est plus difficile que de faire société » et donc de supporter les autres, mais nous sommes malgré tout interdépendants…. Et ce qui me touche a un impact sur d’autres, et vice-versa… Ainsi, l’idée d’autonomie ne peut être dissociée de celle de capacité de saisir des opportunités et de faire face… aux autres. Et ça passe… ou ça casse. Mais quand ça casse, il est bon de se rappeler ces interdépendances… et aller chercher de l’ faire accompagner par qui ?Il est intéressant de poser cette question à celui qui souffre comment parlez-vous de votre situation à votre entourage ? » Les réponses sont lourdes de sens…. Certains font comme si » tout allait bien, obligés de renvoyer une image idéalisée de la personne qui continuer de fonctionner », qui gère » ses problèmes, a des idées, des plans, des projets…. Réponses vagues cependant… et pour cause. Dommage de devoir encore jouer un rôle face à des amis, de la famille, en couple… Parfois, c’est une stratégie pour éviter des conseils de personnes maladroites et envahissantes qui s’imaginent dans le rôle du sauveur ou protecteur, et dont on sent bien que les conseils ne sont pas avisés…. A contrario, cette stratégie d'évitement et de fuite face à un regard extérieur, bienveillant et simplement attentif, qui reconnaît n’avoir pas toutes les réponses, représente une perte de l’opportunité de pouvoir poser des mots différents sur ce qui est une épreuve de l’existence qu’il va falloir surmonter. Savoir exprimer son besoin est important. On fera face à des personnes qui ne seront pas disponibles, c’est aussi leur droit, ce n’est pas le moment pour elles, ou alors elles ne sont pas en capacité d’entendre ..., donc leur aide ne peut être exigée puisqu’elle ne sera pas appropriée On devra aussi affronter le regard réprobateur de celui ou de celle qui ne donne pas le droit à l’autre d’avoir un moment de faiblesse cela arrive dans les couples notamment…., qui veut garder une image idéalisée de la personne aimée dans les bons moments , pour le meilleur mais pas pour le pire, … c’est le plus dur mais c’est un test inestimable concernant la solidité d’une relation… ce qu’on comprendra a posteriori. En tout état de cause, il est fondamental d’être capable de dire à quelqu’un qu’on aime, un ami, un parent je ne me sens pas bien, j’ai besoin de te voir ou j’ai besoin de sortir, voudrais-tu m’accompagner à tel ou tel événement, spectacle, ... ». L’homme est et reste un animal social, qui, isolé, a toutes les chances de ne plus se reconnaître dans son reflet tel Narcisse, et a besoin de liens avec le monde…Ensuite on peut aussi solliciter d’autres formes d’accompagnement. Médical s’il y a danger vital ou nécessité ponctuelle d’accompagner le repos d’une personne. Mais pour retourner en situation d’emploi, il est sans doute utile d’avoir un interlocuteur qui ait une vision à la fois technique » de la situation de souffrance formé en psychologie, psychanalyse, sciences humaines et une vision économique de la réalité des entreprises pour faire du lien entre la compréhension des besoins de la personne, des contextes de travail favorable à ces besoins, et la capacité à apporter du conseil pour apprendre à combler les éventuels écarts entre le projet et l’entreprise, que ce soit de la formation technique ou de l’exploration concrète des métiers envisagés par la rencontre et l’expérimentation. Cependant, l’offre d’accompagnement est large, et ne lésine pas sur les promesses très marketées » de réalisation du métier de vos rêves », de reconversion heureuse » et autres préparations mentales au succès »…. Un public vulnérable peut être un appât pour bien des professionnels du retour à l’emploi pas toujours très subtils volontairement ou pas, attention aux pièges ! Un accompagnement sérieux ne doit rien promettre, mais il doit s’engager à accompagner sur plusieurs points - Comprendre la souffrance de la personne, la clarifier, et envisager la situation objectivement que s’est-il passé ? y a-t-il nécessité de se défendre ou d’envisager un contentieux ? Si oui comment l’aborder et le supporter » ? Si non qu’est-ce qu’on en apprend sur sa situation professionnelle actuelle ? Un long questionnement qui va permettre d'envisager d'autres formes de responsabilités diverses dans la Accompagner la personne dans le deuil de son moi idéal »… et mieux comprendre qu’elle est un être en perpétuel devenir, qu’elle n’a pas à être une entité figée, absolue ou s’imposer le devoir de devenir quelque chose »…. et donc ne pas hésiter à lire l’excellent livre de Dorian Astor, Deviens ce que tu es, fortement imprégné de l’idée de la grande santé » nietzschéenne »… L'authenticité a un sens...J’en parle ici.- Envisager d’autres souvenirs dans la carrière qui nous montrent d’autres aspects de la Apprendre à solliciter le soutien de son entourage- Accompagner des initiatives d’exploration de l’environnement il y a tant à découvrir, et notamment d’autres métiers, d’autres contextes, d’autres personnes…. Sortir encore de son état narcissique de contemplation d’une image méconnaissable dans le reflet…. pour plutôt porter son regard sur ce qui fait de nous un être humain l’autre, le Développer de nouvelles capacités cognitives, sociales et émotionnelles, pas seulement au service de son employabilité, mais aussi d’une meilleure préparation à affronter d’autres situations d’adversité dans l’avenir…..Pour conclure, la parole à … F. Nietzsche qui connaît bien le sujet…Nietzsche refuse d’opposer la maladie telle que la dépression à la santé, comme il refuse de voir le monde comme un ensemble de dualités, d’oppositions de contraires…. Il met en valeur une relation dynamique entre la santé et la maladie, ou entre le pessimisme et l’optimisme…. La maladie est envisagée comme un obstacle à surmonter, et donc comme un stimulant puisqu’elle nous rend plus fort, alors que la santé désigne la capacité à affronter la maladie… Être en bonne santé, c’est accepter les dysfonctionnements, les douleurs et les dépasser…. Finalement, être touché par l’état dépressif serait presque une chance pour apprendre à dépasser l’adversité, pour expérimenter de nouvelles manières de vivre et avancer avec une lucidité plus grande… Lisez plutôt cet extrait du Gai Savoir §120 Santé de l’âme – La célèbre formule de médecine morale dont Ariston de Chio est l’auteur la vertu est la santé de l’âme » devrait, pour que l’on puisse l’utiliser, être du moins transformée ainsi Ta vertu est la santé de ton âme ». Car en soi il n’y a point de santé et toutes les tentatives pour donner ce nom à une chose ont misérablement avorté. Il importe de connaître ton but, ton horizon, tes forces, tes impulsions, tes erreurs, et surtout les idéaux et les fantasmes de ton âme pour déterminer ce que signifie la santé, même pour ton corps. Il existe donc d’innombrables santés du corps ; et plus on permettra à l’individu particulier et incomparable de lever la tête, plus on désapprendra le dogme de l’égalité des hommes », plus il faudra que nos médecins perdent la notion d’une santé normale, d’une diète normale, de cours normal de la maladie. Et, alors seulement, il sera peut-être temps de réfléchir à la santé et à la maladie de l’âme et mettre la vertu particulière de chacun dans cette santé il est vrai que la santé de l’âme pourrait ressembler chez l’un au contraire de la santé chez l’autre. Et finalement la grande question demeurerait ouverte savoir si nous pouvons nous passer de la maladie, même pour le développement de notre vertu, et si particulièrement notre soif de connaissance et de connaissance de soi n’a pas autant besoin de l’âme malade que de l’âme bien portante en un mot si la seule volonté de santé n’est pas un préjugé, une lâcheté, et peut-être un reste de la barbarie la plus subtile et de l’esprit rétrograde.
De nos racines aux voyages oniriques,Et de Bruxelles aux sourires enfantins,Du graph » aux palais, leMékong baignant,Oscillons d’ici aux rivages lointains,Vivons le passé et rêvons le présent,Pour fêter l’homme, la nature, l’esthétique.
citation 1 Le pessimisme est d'humeur; l'optimisme est de volonté. Tout homme qui se laisse aller est triste...Propos sur le bonheur 1928 de Emile-Auguste Chartier, dit AlainRéférences de Emile-Auguste Chartier, dit Alain - Biographie de Emile-Auguste Chartier, dit AlainPlus sur cette citation >> Citation de Emile-Auguste Chartier, dit Alain n° 132 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 497 votesRecherche de citations pessimisme humeur; / humeur; optimisme / optimisme volonté / volonté laisse / laisse triste / pessimisme optimisme / pessimisme volonté / pessimisme laisse / pessimisme triste / humeur; volonté / humeur; laisse / humeur; triste / optimisme laisse / optimisme triste / volonté tristeVotre commentaire sur cette citation Contribuer Cette phrase de Emile-Auguste Chartier, dit Alain contient 16 mots. Il s'agit d'une citation courte. Confucius Victor Hugo Einstein Gandhi Coluche Oscar Wilde Friedrich Nietzsche Jean Paul Sartre Léonard de Vinci Voltaire Mandela Mère Teresa Pierre Desproges Socrate Jean Jaurès Napoléon Bonaparte Martin Luther King Platon Jean Jacques Rousseau Saint-Exupéry Jean d'Ormesson Bouddha Alphonse de Lamartine Pierre Dac Jules Renard Philippe Geluck Marc Aurèle Gainsbourg Mahomet Sénèque Winston Churchill Abbé Pierre Coco Chanel Abd el-Kader Paul Valéry Paulo Coelho Aristote Sigmund Freud Charles de Gaulle William Shakespeare Albert Camus Bob Marley Charlie Chaplin Jean Gastaldi Georges Clemenceau Edgar Allan Poe Khalil Gibran Averroès Molière Marcel Proust Honoré de Balzac Charles Baudelaire Guy de Maupassant Jean de la Fontaine Emile Zola Pierre Corneille Alfred de Musset Jean Racine Paul Verlaine Arthur Rimbaud Gustave Flaubert Albert Camus George Sand Stendhal Jules Verne Alexandre Dumas René Descartes Jacques Prévert Denis Diderot Alphone Daudet Guillaume Apollinaire Charles Perrault Franz Kafka Madame de La Fayette Jacques-Bénigne Bossuet Théophile Gautier Johann Wolfgang von Goethe Michel de Montaigne Fiodor Dostoïevski Anatole France Nicolas Boileau Edgar Allan Poe Francoise Sagan Louis Aragon Prosper Mérimée Arthur Conan Doyle Francois Rabelais Agatha Christie Boris Vian Marquis de Sade Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux Blaise Pascal Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais Samuel Beckett Quelques thèmes de citations et de proverbes Age Animal Amitié Amour Art Avenir Beauté Avoir Bonheur Conscience Couple Confiance Courage Culture Désir Dieu Education Enfant Espoir Etre Faire Famille Femme Guerre Homme Humour Jeunesse Joie Justice Liberté Mariage Mére Monde Morale Naissance Nature Paix Passion Père Peur Plaisir Politique Raison Religion Rêve Richesse Sagesse Savoir Science Séduction Société Souffrance Sport Temps Tolérance Travail Vérité Vie Vieillesse Voyage
le pessimisme est d humeur l optimisme est de volonté