Lapaille, la sciure de bois, le papier journal déchiqueté et le marc de café fonctionnent tous particulièrement bien pour la culture des pleurotes. Cependant, avant d’utiliser l’un de ces produits, vous devez les stériliser afin que vos spores de champignons n’aient pas à se battre pour gagner de la place avec d’autres bactéries. Le moyen le plus simple de le faire est de Suitede l’essai de culture de Pleurotus pulmonarius sur marc de café ( 1ère partie ici ): Lorsque le mycélium a complétement colonisé le substrat, j’ai retiré Résumé Les déchets du marc de café représentent 7 millions de tonnes par an, un composant riche en polysaccharide, en composées d'une grande variété de groupes fonctionnels, notamment l’hydroxyle phénolique, l’hydroxyle aliphatique, le méthoxyle, le carbonyle et les sulfonates et en minéraux, ce qui le rend un déchet riche, qui peut servir à la croissance et la Cultivésau coeur du marché alimentaire de Rungis, les champignons de la marque UpCycle sont 100 % écologiques, pauvres en eau, mais riches en goût. Les pleurotes de la marque UpCycle sont cultivés dans du marc de café, au coeur du marché de Rungis. Pauline Tissot / LePoint.frCertains utilisent d Dansla benne, une montagne de marc de café exhale un parfum aigre-doux, et se prépare à une deuxième vie: en Ile-de-France, le principal déchet des cafés-brasseries sert à faire pousser des pleurotes, champignons qui finissent dans les assiettes des clients de ces mêmes établissements. Culture Culture Cinéma Pleurotes sur marc de café: quand l'agriculture urbaine recycle les déchets de la ville afp, le 22/02/2019 à 06:15; Modifié le 22/02/2019 à Dnv1. Publié le 2 mars 2019 Mis à jour le 22 février 2019 à 1601 Aujourd'hui, 20 tonnes de marc de café sont récoltées par mois, essentiellement dans les cantines de grosses sociétés de l'ouest parisien, pour produire environ deux tonnes de pleurotes, vendues 15 euros le kilo. Dans la benne, une montagne de marc de café exhale un parfum aigre-doux, et se prépare à une deuxième vie en Ile-de-France, le principal déchet des cafés-brasseries sert à faire pousser des pleurotes, champignons qui finissent dans les assiettes des clients de ces mêmes fois trié, mélangé à du carton et du bois effilochés, ainsi qu’à des filaments de champignons, le marc de café est enfourné dans de longs boudins de plastique. Pendus verticalement dans l’obscurité, les sacs de substrat incubent » pendant deux semaines. Nous reproduisons les conditions d’un sous-sol de sous-bois. La température et l’humidité y sont comparables » explique Arnaud Ulrich, l’un des deux fondateurs de UpCycle-La boite à champignons, basée à Saint-Nom la Bretêche Yvelines, créée en 2014. Tapi dans l’obscurité, le mycellium de champignon se multiplie, comme il le ferait sous les racines d’un arbre. Au bout de quinze jours, les sacs devenus tout blancs sont transférés dans une salle de fructification ». Brusquement, on allume la lumière, on diminue l’humidité. Finies les vacances en forêt. Les sacs sont incisés, les pleurotes vont sortir. Les champignons sont stressés, ce qui leur donne envie de se reproduire, et de libérer leurs spores, donc de sortir du sac. Ensuite, il n’y a plus qu’à récolter », explique M. Ulrich. Pour lui, l’agriculture urbaine doit d’abord être liée au recyclage des déchets organiques de la ville, et s’inscrit dans une logique d’économie circulaire. 30% des déchets urbains sont des biodéchets valorisables, et aujourd’hui seulement 5% de cette matière organique est recyclée » dit-il. Nous ne faisons que reproduire avec des méthodes modernes ce qui se passait au 19e siècle » ajoute-t-il. A l’époque, les champignons de Paris » sont aussi nés sur une idée de recyclage des matières organiques Les maraîchers franciliens les cultivaient dans des carrières autour de la capitale, en utilisant les crottins des milliers de chevaux qui servaient à livrer leurs légumes aux Halles, dans le coeur de Paris. La troisième vie du café Aujourd’hui, 20 tonnes de marc de café sont récoltées par mois, essentiellement dans les cantines de grosses sociétés de l’ouest parisien, pour produire environ deux tonnes de pleurotes, vendues 15 euros le kilo. Depuis peu, les cafés parisiens sont appelés à se joindre au mouvement. C’est une démarche vertueuse, nous produisons entre 20 et 30 kilos de marc par semaine », explique Romain Vidal, 30 ans, patron de la brasserie Le Sully à Paris, l’un des pionniers de cette démarche de recyclage et notre cuisinier inscrit les pleurotes au menu pour les clients de la brasserie ». D’ailleurs, le chef se dit ravi » de l’expérience Cultivés de la sorte, les champignons sont denses, goûteux, et rendent très peu d’eau à la cuisson ». Après chaque expresso, chaque capuccino servi au comptoir ou en salle, les garçons de café vident le marc dans des sacs, récupérés par le livreur à vélo de la marque de café. A Paris, ville des bistrots et des terrasses, les ressources ne manquent pas. La capitale produit quelque tonnes de marc par an, selon une estimation de UpCycle, qui accompagne des projets du même type dans plusieurs villes de France. Après la récolte des champignons, le café entame même une troisième –et dernière– vie, et retourne enfin à la terre. Mélangé aux filaments de champignon et à la cellulose de bois, il est utilisé comme compost, baptisé champost », par des horticulteurs et maraîchers. Aujourd’hui, les deux associés se diversifient en installant des machines à produire du compost au pied de grandes tour de la Défense. Alimentées par des biodéchets de restaurants épluchures, restes de plats cuisinés, de viandes ou de poissons ou d’espaces verts tontes de gazon, les Rocket », des tubes qui hachent menu, chauffent et malaxent, produisent en un temps record du compost, qu’ils vont utiliser pour produire… des champignons de Paris à partir de septembre. Une fois trié, mélangé à du carton et du bois effilochés, ainsi qu'à des filaments de champignons, le marc de café est enfourné dans de longs boudins de plastique. Pendus verticalement dans l'obscurité, les sacs de substrat "incubent" pendant deux semaines. "Nous reproduisons les conditions d'un sous-sol de sous-bois. La température et l'humidité y sont comparables" explique Arnaud Ulrich, l'un des deux fondateurs de UpCycle-La boite à champignons, basée à Saint-Nom la Bretêche Yvelines, créée en 2014. Tapi dans l'obscurité, le mycellium de champignon se multiplie, comme il le ferait sous les racines d'un arbre. Au bout de quinze jours, les sacs devenus tout blancs sont transférés dans une salle de "fructification". Brusquement, on allume la lumière, on diminue l'humidité. Finies les vacances en forêt. Les sacs sont incisés, les pleurotes vont sortir. "Les champignons sont stressés, ce qui leur donne envie de se reproduire, et de libérer leurs spores, donc de sortir du sac. Ensuite, il n'y a plus qu'à récolter", explique M. Ulrich. Pour lui, l'agriculture urbaine doit d'abord être liée au recyclage des déchets organiques de la ville, et s'inscrit dans une logique d'économie circulaire. "30% des déchets urbains sont des biodéchets valorisables, et aujourd'hui seulement 5% de cette matière organique est recyclée" dit-il. "Nous ne faisons que reproduire avec des méthodes modernes ce qui se passait au 19e siècle" ajoute-t-il. A l'époque, les "champignons de Paris" sont aussi nés sur une idée de recyclage des matières organiques Les maraîchers franciliens les cultivaient dans des carrières autour de la capitale, en utilisant les crottins des milliers de chevaux qui servaient à livrer leurs légumes aux Halles, dans le coeur de Paris. La troisième vie du café Aujourd'hui, 20 tonnes de marc de café sont récoltées par mois, essentiellement dans les cantines de grosses sociétés de l'ouest parisien, pour produire environ deux tonnes de pleurotes, vendues 15 euros le kilo. Depuis peu, les cafés parisiens sont appelés à se joindre au mouvement. "C'est une démarche vertueuse, nous produisons entre 20 et 30 kilos de marc par semaine", explique Romain Vidal, 30 ans, patron de la brasserie Le Sully à Paris, l'un des pionniers de cette démarche de recyclage "et notre cuisinier inscrit les pleurotes au menu pour les clients de la brasserie". D'ailleurs, le chef se dit "ravi" de l'expérience Cultivés de la sorte, les champignons sont denses, goûteux, et rendent "très peu d'eau à la cuisson". Après chaque expresso, chaque capuccino servi au comptoir ou en salle, les garçons de café vident le marc dans des sacs, récupérés par le livreur à vélo de la marque de café. A Paris, ville des bistrots et des terrasses, les ressources ne manquent pas. La capitale produit quelque tonnes de marc par an, selon une estimation de UpCycle, qui accompagne des projets du même type dans plusieurs villes de France. Après la récolte des champignons, le café entame même une troisième -et dernière- vie, et retourne enfin à la terre. Mélangé aux filaments de champignon et à la cellulose de bois, il est utilisé comme compost, baptisé "champost", par des horticulteurs et maraîchers. Aujourd'hui, les deux associés se diversifient en installant des machines à produire du compost au pied de grandes tour de la Défense. Alimentées par des biodéchets de restaurants épluchures, restes de plats cuisinés, de viandes ou de poissons ou d'espaces verts tontes de gazon, les "Rocket", des tubes qui hachent menu, chauffent et malaxent, produisent en un temps record du compost, qu'ils vont utiliser pour produire... des champignons de Paris à partir de septembre. Avec AFP. La page demandée n'a pas pu être trouvée. Merci de vérifier votre lien ou de sélectionner un élément du menu. Des champignons cultivés grâce à du marc de café poussent dans une champignonnière installée à Bruxelles, le 15 juillet 2020 Le marc de café ne sert pas seulement à lire l'avenir. A Bruxelles, une jeune entreprise érigée en modèle de l'économie circulaire le recycle pour faire pousser des pleurotes 100% bio en pleine ville. La champignonnière de la société Permafungi, à Bruxelles le 15 juillet 2020 où les champignons poussent grâce notamment au recyclage du marc de café L'aventure pour la firme "PermaFungi" a commencé en Thaïlande en 2013, quand un Belge parti y voyager à vélo a découvert une ferme cultivant des champignons avec ce résidu connu des amateurs de jardinage pour ses vertus nutritives. De retour en Belgique, il en parle autour de lui, l'idée séduit. Il y a du potentiel à Bruxelles avec les milliers de tonnes de marc produites chaque année par les cafés et restaurants de la ville et promises à la poubelle. "C'est un déchet typiquement urbain, disponible tout le temps", souligne Malika Hamza, consultante en alimentation durable, comptant parmi les experts du secteur ayant salué "l'exemplarité" de l'initiative. Aujourd'hui, six ans après sa création sous forme de coopérative en 2014, la "start-up" affiche fièrement une production moyenne d'une tonne de pleurotes par mois, même si elle peine à être rentable, reconnaît Julien Jacquet, l'un des six cofondateurs. "L'idée n'est absolument pas de faire le champignon d’exception ... mais un produit qui ait du sens, local et bio. Il faut convaincre nos acheteurs magasins bio, restaurants, ndlr de cette valeur ajoutée", explique ce Wallon de 36 ans, aujourd'hui administrateur délégué de PermaFungi. Le kilo de pleurotes est vendu 15 euros. Collecte à vélo Concrètement la firme a noué un partenariat avec deux chaînes de restauration, Exki et Le Pain quotidien, pour collecter chaque matin en ville, en partie à vélo, le marc de café bio qui sera le nutriment de base du futur champignon. Un composant naturel, le mycélium considéré comme la racine du champignon, est introduit dans un mélange de marc et de paille, placé dans un sac plastique en forme de boudin. Il va déclencher "la fructification", l'étape finale. Dans des chambres froides équipées de vaporisateurs d'eau, le champignon est récolté au bout de 15 jours sur la paroi de ces sacs suspendus à la verticale. Celle-ci est préalablement transpercée d'un coup de cutter, comme si on aidait le pleurote à s'échapper du sac pour respirer à l'extérieur. PermaFungi a installé sa champignonnière de m2 dans les sous-sols d'un site historique du coeur de Bruxelles, l'ancien entrepôt des Douanes belges, appelé aujourd'hui Tour et Taxis. Cette localisation, dans un dédale de couloirs sans âme qui vive, est un autre aspect "écoresponsable" du projet aux yeux de ses promoteurs. "On se réapproprie les espaces urbains inoccupés pour cultiver de façon saine et durable", fait valoir Quentin Thirion, dans l'aventure depuis trois ans, chargé de la tournée matinale des machines à café en vélo cargo. Produire dans des caves permet d'"utiliser la chaleur résiduelle du bâtiment, il y a aussi une réflexion sur l'énergie consommée", poursuit Malika Hamza. En bout de chaîne, le résidu de la fructification est utilisé comme compost dans une ferme de l'agglomération, ou pour fabriquer les abat-jours biodégradables que commercialise la société. Julien Jacquet se vante aussi d'avoir formé "une petite centaine d'entrepreneurs" et assure que son savoir-faire a été "dupliqué" à Marseille, Toulouse, au Québec et même en Nouvelle-Calédonie. Des "kits à champignons" ont été imaginés pour encourager les particuliers à les faire pousser eux-mêmes à petite échelle à la maison. "On ne va pas remplacer l'agriculture classique", lâche l'entrepreneur, "mais c'est essentiel qu'un pays, une ville, sache produire une partie de son alimentation". D'autant plus selon lui quand "un choc" comme la pandémie de coronavirus, avec ses restrictions de déplacements, a montré les limites du commerce sur longues distances. "La majorité des champignons consommés en Belgique vient des Pays-Bas ou de Roumanie. Or, c'est un produit dont la qualité principale doit être la fraîcheur, on peut le produire chez nous !". Le pleurote anti-gaspi de Rungis UpCycle continue de développer sa culture de champignons en économie circulaire, au service des professionnels mais aussi des consommateurs. Publié le 11 novembre 2015 - Par Philippe Gautier - FLD Le pari un peu fou d'UpCycle – cultiver des pleurotes sur du marc de café récupéré – est en passe de réussir. L'entreprise, installée sur le marché de Rungis depuis 2014, dispose aujourd'hui de 400 m2 de caves pour son activité. Nous prévoyons en 2016 de produire environ 100 t de pleurotes Monte Cristo depuis Rungis et avec nos maraîchers partenaires », explique Arnaud Ulrich, directeur associé. UpCycle se repose sur la force d'un réseau torréfacteurs Brûlerie Caron, spécialiste de l'insertion Ateliers sans Frontières et le groupe Char-raire Les Vergers Saint Eustache pour la distribution auprès de la restauration étoilée. Depuis cette année, UpCycle fournit aussi les maraîchers Ile-de-France et au-delà avec le substrat restant après la récolte des pleurotes. Plus de 10 ha de sols appauvris ont pu ainsi être amendés.

culture des pleurotes sur marc de café